Ata Atayi se présente

La pandémie n’a pas amélioré l’accès au service consulaire déjà dégradé depuis fort longtemps. Cette dégradation est le fruit de plusieurs années de réduction généralisée des ressources de l’État. Une partie de la solution réside dans une péréquation des apports du contribuable en fonction du revenu. Il revient, au électeurs et électrices de faire leur choix en privilégiant cette solution. 

 

Il y a une dizaine de jours, je reçus à l’instar de mes compatriotes inscrit.es un courriel en prévenance d’une liste concurrente. Courriel de propagande ou courriel utile, à chacun son appréciation. Toutefois, le sujet est fort intéressant ; améliorer les services consulaires. Comment le faire ? Je vais y venir. Mais le constat est accablant. Pas besoin de tirer sur l’ambulance. Après plus d’une année de crise sanitaire, la France, ce grand pays, l’est-elle toujours, moi je le crois, s’avère doute à l’idée d’offrir un service de qualité à ses citoyens à l’étranger.

Les créneaux pour les rendez-vous sont réduits. Le consulat favorise, semble-t-il, les demandes de cartes d’identité et passeports de situations d’urgence avérée. Très bien. Cartes d’identité ou autres passeports sont-ils importants. Oui. 

Bien attendu, plus loin dans le courriel sont listées des situations où à titre exceptionnel, il peut être accordé un rendez-vous en urgence. Celui qui a eu affaire avec le service consulaire sait que situations listées sont peu dissemblables des pratiques. 

En réalité cette situation n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la destruction de la méthodique de l’accès au service public. Une destruction mise en œuvre déjà depuis de nombreuses années.

Réduction budgétaire par-ci, optimisation par-là, et que sais-je encore, ont été fait, en réalité, sont toujours privilégiés. S’il y a eu réduction budgétaire, c’est la pensée économique dominante aujourd’hui à bout de souffle, assèche les revenus de l’État.

Le peu d’impôts prélevés est objet d’orgie de subventions au profit d’entreprises. Malheureusement, celles qui en reçoivent le plus sont aussi, celles en qui ont le moins besoin. C’est surtout celle qui jugent bon se soustraire à l’impôt. Cependant, artisans, jeunes, sans-emplois subissent ce transfert honteux qui n’a été efficace, ni économiquement ni socialement.

Pour améliorer les services plutôt son accès, renflouons les caisses et l’État. En tout état de cause, c’est la position de notre liste. Il existe un moyen simple, modeler la contribution des personnes physiques et morales au revenu. On peut y ajouter l’impôt universel (contribuer partout en fonction du différentiel par rapport à la France et recevoir le meilleur service possible).

Aujourd’hui, via la TVA la contribution des « pauvres » est démesurée. La classe moyenne est le dindon de la farce, mais pense qu’elle deviendra fortunée par le crédit. Et, les riches, je parle ici du premier décile, ne payent en fait rien. 

Pour atteindre cet objectif de justice sociale, nous avons besoin de cette classe moyenne, celle qui a malheureusement déjà décroché socialement, celle qui a peur du déclassement social, celle qui peut encore deux ou trois fois par an aller visiter famille et parents en France, et les « pauvres » à se joindre à nous. Parce que, nous sommes plus nombreux, nous ne sommes pas apolitiques, notre tête de liste donnera sa signature en cas de besoin au candidat à l’élection présidentielle qui intègrera dans son programme la justice sociale basée sur l’impôt, l’amélioration du service public en ligne de mire. 

Je ne sais pas si la liste qui envoyât le courriel partage la même recette.

À vous électeurs et électrices de faire votre bon choix, votre choix authentique.