Les actions que nous soutenons

Le logement est une question essentielle pour tous les foyers français d'Allemagne du Nord. Primo-arrivant, qui doit montrer patte blanche pour céder à une location, de courte durée, en co-location, en sous location, parfois sans contrat, ou famille binationale souhaitant accéder à la propriété, salarié changeant de ville et et ne trouvant pas de nouvelle location à prix abordable, étudiant se rapprochant de l'université, toutes et tous, nous sommes confrontés à la crise spéculative de l'immobilier.  A Berlin, nous soutenons l'initiative Deutsche Wohnen pour une recommunalisation des logements privatisés dans les années 2000. 

https://www.dwenteignen.de

Pour aller plus loin: berlin-fin-du-plafonnement-des-loyers-questions-debut-de-reponses

L’enseignement est aussi une question fondamentale. Comment assurer la continuité pédagogique pour les enfants de français présents seulement quelques années en Allemagne du Nord? Quelles sont les options pour les enfants qui feront toutes leur scolarité en Allemagne, mais peut-être leurs études supérieures en France? Et comment accéder à ces enseignements lorsque l’on est ni connecté au monde des expatriés, au réseau de l’enseignement français à l’étrange? Combien cela coûte en fin de compte? Il y a t-il aussi des solutions dans le système allemand? Et pourquoi ce système n’est-il pas le même entre Hambourg, Hanovre, Berlin ou Dresde?

L’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger) est un établissement public créé en 1990 et  qui chapeaute aujourd’hui 493 établissements dans 137 pays à travers le monde. C’est un réseau d’éducation unique au monde.

Dans notre circonscription, deux établissements s’y rattachent, le Lycée français de Berlin dont la création remonte à 1689 -auquel est liée l’école Voltaire – et le Lycée Français de Hambourg devenu officiellement Lycée Franco-allemand de Hambourg depuis la rentrée 2020 -dans les mêmes locaux que l’école primaire-. Ces deux établissements publics (sans frais d’écolage) ont la particularité d’être de droit allemand et de dépendre des lois scolaires (Schulgesetz) du Land respectif d’une part et d’être des établissements à gestion directe (EGD) pour leur partie française d’autre part -le Code de l’Éducation du Ministère de l’Éducation Nationale s’y applique également-.

Le Lycée Français de Berlin est franco-allemand de par sa longue histoire et ses spécificités berlinoises.

Le Lycée Français de Hambourg est devenu le Lycée Franco-Allemand sur le modèle de 3 autres LFA existants. Le caractère binational de ces deux établissements est un gage de rayonnement de la France par sa langue et sa culture avec notre pays partenaire l’Allemagne.

Mais, une autre de ses missions voire même la première est d’assurer en faveur des enfants de nationalité française résidant à l’étranger les missions de service public relatives à l’éducation. C’est donc sur la défense de ses missions premières que nous porterons toute notre attention pendant notre mandat. 

Par exemple citons le cas de la SESB intégrée à l’ISS, Georg von Giesche qui change ses règles et fait à la moyenne (en contradiction avec une ISS). Cf la pétition de l’enseignante engagée Barbara Jentzen https://www.openpetition.de/petition/online/nein-zur-neuregelung-der-aufnahme-an-den-franzoesischen-sesb-oberschulen

Par exemple soutien de la politique multilingue (dossier en lien avec la politique européenne des langues) du Sénat de Berlin, dont  l’ouverture d’atelier en français quand les enfants choisissent l’anglais  en 4. Klasse

– Communication des lieux d’apprentissage du français (public et privé), en lien également avec la VdF (Verein der FranzösischenleherInnen) qui se réunit 4 fois l’an les acteurs de la langue française à Berlin : OFAJ, CFB, IFB, Sènat et tous ses responsables, les deux universités, etc.

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